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Histoire des émotions Vol 1

Un peu d’histoire sur les émotions

Partie 1 : Les émotions dans la période de l’antiquité.

Tout comme l’émotion se construit chez chaque individu, l’histoire des émotions s’est aussi développée au fil du temps.

 

Commençons ce premier article, autour de l’histoire des émotions, chez les Grecs.  

A cette époque les émotions commencent à être exprimées par les philosophes (citons Aristote et Epictète) et vécues par les héros décrits dans la mythologie grecque (citons Ulysse et Homère).

 

Chez les Grecs, et pour Aristote, les pathè (émotions) ont pour racine un terme qui implique que l’on subisse les émotions. Nous verrons dans un prochain article que pour les Latins, la racine du mot émotion implique une mise en mouvement.

 

Alors que l’expression autour des émotions est naissante chez les Grecs, les philosophes s’accordent sur le fait que l’émotion est un trouble provenant de l’extérieur qui génère une pensée altérée par notre propre jugement intérieur (et souvent largement négatif).

 

Aristote, lie même le ressenti de l’émotion au statut social des individus et propose qu’un esclave ne peut ressentir de la colère. En effet, l’esclave ne se juge digne de rien et ne peut donc pas s’indigner de quoi que ce soit.

 

Les émotions sont plus associées à des sentiments violents (troubles passagers) qui pourraient être traduits par la passion ou des états affectifs telle que le Tarache. Cela pourrait correspondre à un mouvement intérieur, une agitation personnelle, un trouble de l’âme ou des sens qui peuvent être la conséquence de la colère, d’un violent désir ou encore du dépit.

 

Les différents termes utilisés sont : le phobos qui renvoie à la fuite et à la frayeur, L’orgè qui peut être comparé à la fois à la colère, la souffrance, le désir de vengeance et aussi au désir sexuel. Chara désignerait la joie. Lypè désignerait la tristesse, epithesis la surprise et kataphronèsis le mépris qui appartient à la catégorie des ressentiments. Aristote ajoute aussi tharros qui correspondrait à la confiance en soi, celle qui vous confère audace et hardiesse dans l’action. 

 

Les émotions sont aussi très fortement décrites physiquement dans la mythologie grecque, ce qui créera probablement un grand attrait pour leur lecture. Chez Homère par exemple, Ulysse se roule par terre de colère et s’arrache les cheveux. Achille pleurera de douleur la perte de Patrocle et Ulysse pleurera de joie ses retrouvailles avec Télémaque.

On remarquera que les émotions sont plus souvent exprimées chez les Dieux grecs auxquels on confère une vénération idéalisée au travers de rituels religieux, de cultes et d’oracles. 

 

Enfin, les émotions chez les Grecs se retrouvent aussi très fortement dans les exercices d’éloquence, à la fois dans le milieu politique et dans le théâtre. C’est là où nous faisons à nouveau le lien avec “les pathé” et  “le pathos” et sa définition en tant que technique oratoire visant à susciter une vive attention ou “style emphatique, d’un pathétisme affecté” selon Le Larousse. 

Cette dimension favorise la création d’une conscience collective émotionnelle au dépend d’un ressenti individuel souvent jugé comme inintéressant. 

 

Cet article est un résumé de l’Histoire des émotions 1. De l’Antiquité aux Lumières sous la direction de Georges VIGARELLO.

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